Contenu des registres d'arrestation

Exemple de liste (166w7, p 987)

Ces dossiers sont composés de fiches de renseignements individuelles sur les personnes arrêtées, de listes comportant la date et le lieu d’arrestations, de notes internes destinés à des services de l’Etat, de comptes-rendus divers, de résultats d’enquêtes et une liste de 40 pages de noms classés par ordre alphabétique non datée mais qui va jusqu’en jullet 1944 , avec une lacune de 8 Pages (de E à G). Les fiches individuelles des personnes arrêtées de mai à juillet 1944 ne sont pas dans ces 3 fichiers.


On ne sort pas indemne après la lecture de ces documents réunis à la suite dans 3 dossiers volumineux numérisés.
On imagine les souffrances endurées par ces gens qui pensaient trouver à Nice un asile et qui se sont trouvées piégées par la Gestapo.
Parmi les personnes arrêtées la plupart n'ont jamais réapparues et beaucoup le savaient. En témoigne par exemple la remise d’un testament à la police française avec des photos de la part de la femme de ménage de Georges Levy arrêté le 12 octobre 1943 au 37 de la rue Verdi (166w8, page 423) et les suicides dans les hôtels où beaucoup se réfugiaient.
 
Les hôtels à Nice à cette époque ont servi d’hébergement à des personnes qui fuyaient le nazisme et ont servi aux nazis pour y installer leurs troupes. Un grand nombre d’hôtels a été utilisé comme prison ou lieu de torture, en attendant d’envoyer les uns et les autres à Drancy ou ailleurs.
 
Heureusement que les touristes ne sont pas au courant des drames qui se sont déroulés dans ces chambres, car cela gâcherait leur séjour.


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